Le journal d'une fragmentée

Maman

Petit Chocolat,

La pièce est vide depuis que ta grand-mère est partie. Vide sonorement j’entends. Elle ne me manque pas vraiment parce que quand elle était là je devais faire attention à mes moindre faits et gestes. C’est-à-dire restreindre mes grimaces de dégoûts, vomir discrètement aux toilettes, justifier pour mon manque d’appétit...
Elle était quand même gentille quand elle voulait.
Mais je ne me sens pas encore prête à lui parler de toi.

Même si plane en moi, plus que sa présence physique et TRES sonore, le besoin de compréhension d’une mère et son soutien indéfectible.